« L’inventeur » breton du moteur à eau condamné pour gestion frauduleuse de ses entreprises [Exclusif]

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Par Frédéric Jacq

INFO LE TÉLÉGRAMME. En commercialisant un kit de « moteur à eau », promettant des économies de carburant, Laurent Baltazar, chef d’entreprise installé dans le Finistère, a été fortement médiatisé. Ce mercredi, la cour d’appel de Rennes l’a condamné pour travail dissimulé, abus de biens sociaux et banqueroute.

Un showroom présentant le kit d’injection d’eau dans le moteur « Éco l’eau » est situé en bordure de RN12, à Sainte-Sève, près de Morlaix.
Un showroom présentant le kit d’injection d’eau dans le moteur « Éco l’eau » est situé en bordure de RN12, à Sainte-Sève, près de Morlaix. (Le Télégramme/Frédéric Jacq)

Il est devenu un personnage médiatique. Depuis plusieurs années et encore plus depuis le début de la guerre en Ukraine et la flambée des prix des carburants qui a suivi, Laurent Baltazar a très régulièrement fait l’objet d’articles et d’interviews présentant « son invention » : « Éco l’eau », un kit d’injection d’eau dans le moteur qui permettrait de réaliser 20 % d’économies de carburant. Ses performances font débat, selon notre enquête à lire ici : d’un côté, des utilisateurs qui affirment voir leur consommation réellement baisser, et de l’autre, des conducteurs beaucoup moins satisfaits, et l’Ademe et le ministère de la Transition écologique qui jugent que ce type de système n’a pas fait la preuve de son efficacité.

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