SCRUTINRésultats Midterms 2022 : Les Trumpistes en déroute, les jeunes sauvent les démocrates...
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Résultats Midterms 2022 : Les Trumpistes en déroute, les jeunes sauvent les démocrates...

SCRUTINRevivez cette folle journée et cette folle nuit électorale aux Etats-Unis avec nous
Au QG de John Fetterman, le sénateur démocrate élu en Pennsylvanie, dans la nuit de mardi à mercredi.
Au QG de John Fetterman, le sénateur démocrate élu en Pennsylvanie, dans la nuit de mardi à mercredi.  - AFP / ANGELA WEISS / AFP
P. B., T. L G. et R. G-V. avec AFP

P. B., T. L G. et R. G-V. avec AFP

L’ESSENTIEL

  • La vague républicaine annoncée n'a pas eu lieu.
  • La Chambre reste intertaine, avec une majorité républicaine sans doute serrée. Les démocrates semblent favoris au Sénat : ils doivent gagner deux des trois sièges en Arizona, Nevada et Georgie.
  • Plusieurs candidats complotistes ont été recalés, et le droit a l'avortement est bien parti pour être défendu dans cinq Etats sur cinq référendums.

A VOIR



A LIRE AUSSI





17h00

It's still too close to call but, it's time to go...

Ce live de 20 Minutes sur les élections de mi-mandat aux Etats-Unis a été ouvert il y a plus de vingt-quatre heures, a été tenu à Paris, à Los Angeles par notre correspondant Philippe Berry, puis de nouveau depuis Paris depuis 8h30 ce matin. Il est temps pour nous de refermer ce live. L’histoire n’est évidemment pas encore terminée : on ne sait pas encore précisément qui va contrôler la Chambre des représentants ni le Sénat même si, respectivement, les républicains et les démocrates ont un petit avantage. La rédaction de 20 Minutes reste mobilisée pour vous donner les résultats. Et peut-être, qui sait, dans un prochain live ! A bientôt, merci de votre attention !

16h46

Comprendre le vote en Floride en un coup de fil à Mathieu Gallard (3/3)

Faut-il voir un effet Ron DeSantis, le gouverneur républicain triomphalement réélu, hyperconservateur, mais qui apparaît comme une alternative à Trump pour 2024 ?

« Le problème des républicains ailleurs dans le pays c’est que souvent ils ont présenté des candidats portés par Donald Trump, qui étaient sur sa ligne idéologique et son type de communication mais qui en même temps n’avaient pas vraiment une image de compétence. Souvent des hommes d’affaires et des présentateurs télés sans expérience politique et ça, on sait que ça refroidit l’électorat le plus modéré, qui se décide au dernier moment. DeSantis, lui, est sur la même ligne idéologique, mais c’est vrai qu’en revanche il a su construire une image de relatif sérieux, de compétence, sur le Covid-19 et l’économie. Et ça l’aide à conquérir les modérés de Floride. Il y a un autre aspect plus structurel : l’économie américaine ne va pas bien, mais dans la Sun Belt, les Etats sur sud-ouest des Etats-Unis, l’économie tend à aller un peu mieux qu’ailleurs. Et donc les gouverneurs qui ont une économie plus florissante ont plus de marges de manœuvre budgétaires face à l’inflation, et ça doit les aider. »

16h31

Comprendre le vote en Floride en un coup de fil à Mathieu Gallard (2/3)

Pourquoi les démocrates n’y arrivent plus en Floride ?

« Il faut comprendre que la Floride est très particulière sur le plan sociologique. C’est un Etat où l’âge moyen est beaucoup plus élevé que dans le reste des Etats-Unis, car beaucoup de retraités vont s’y installer. Or, le clivage générationnel est très fort aux Etats-Unis depuis quelques années. Cela aide beaucoup les républicains car non seulement les retraités votent pour eux mais ils votent aussi beaucoup plus que les autres. Autre point : certes, il y a une forte population hispanique. Généralement ils tendent à favoriser les démocrates, pas autant que les Afro-Américains, mais quand même aux deux-tiers. Mais la particularité de la Floride c’est qu’ils sont, pour moitié, d’origine cubaine. Ils ont fui le régime de Castro et sont plutôt hostiles à toute forme de politique de gauche et vont donc être hostiles aux démocrates. D’autant plus que l’aile gauche des démocrates est montée ses derniers temps. Tout cela fait que sur le papier c’est un swing state, mais dans les faits un Etat de plus en plus rouge. Je pense d’ailleurs que dans les années qui viennent les démocrates vont arrêter d’y investir autant d’argent. »

16h18

Comprendre le vote en Floride en un coup de fil à Mathieu Gallard (1/3)

Alors que les démocrates ont plutôt résisté voire très bien résisté à la poussée républicaine attendue, un Etat est le contre-exemple parfait : la Floride, que les républicains ont largement balayé la nuit dernière. Un symbole : le gouverneur, Ron DeSantis, a été réélu par une marge de près de 20 points : une performance inédite et très inattendue dans ce fameux « swing state » habituellement. Sur le papier, cet Etat avec des grandes villes, côtier, avec une population diverse, a tout pour être un terreau fertile pour les démocrates sur le papier. Pourquoi cette différence ? On a demandé au sondeur de chez Ipsos, Mathieu Gallard, qui suit de près les élections américaines. Les réponses arrivent !

16h07

Purple Wisconsin

Au titre des Etats des Grands Lacs, on n’a pas encore parlé du Wisconsin. Il a donné une faible majorité à Trump en 2016, une majorité a peine plus large pour Biden en 2020. La course pour le Sénat cette année devrait tourner en faveur du républicain sortant Ron Johnson. La « Needle » du New York Time s’attend à ce qu’il termine à +1,3 face au démocrate. Une courte très très serrée donc.

En revanche, les démocrates conservent le poste de gouverneur, avec Tony Evers, le sortant, qui domine son adversaire républicain avec +3,4 points de marge sur plus de 95 % des bulletins dépouillés.

15h56

Zelensky 1 / Taylor-Greene 0 ?

Notez bien que tous les candidats républicains d’extrême droite, proche de Donald Trump, ne sont pas battus. Marjorie Taylor-Greene, proche du groupe conspirationniste QAnon, a été brillamment réélue dans le 14e district de Géorgie, avec 66 % des voix. Elle a déclaré pendant la campagne que les Ukrainiens ne recevraient plus un dollar d’aide sur les républicains prenaient la majorité à la Chambre. Cela semble compromis : avec une si faible majorité républicaine, Joe Biden et les démocrates trouveront sans doute quelques républicains pas sur cette ligne et qui veulent pour continuer d’aider Kiev à se défendre contre la Russie. On doit respirer un brin plus tranquillement en Ukraine depuis cette nuit : sans l’aide des Etats-Unis, la résistance qu’oppose Kiev à Moscou est tout simplement impossible.

15h41

Toute une commotion sur les pistes du Colorado ?

Il y a une élection qui surprend plus d’un spécialiste de la politique américaine. Celle du 3e district du Colorado. Ici, d’après le site d’analyses Five Thirty Eight, la sortante républicaine, Laurent Boebert, avec 97 % de chances de l’emporter. Elle est pour l’instant devancée par le démocrate Adam Frisch, qui a 1,2 point d’avance alors que 90 % des bulletins ont été dépouillés. La Needle du New York Times estime toujours que la sortante devait l’emporter par 0,7 point de marge, mais ils sont de plus en plus de sceptiques à ce sujet.

Une défaite de Boebert serait une grosse affaire : elle est l’une des plus grosses fans de Donald Trump à la Chambre, une des plus véhémentes sur la supposée fraude l’élection présidentielle de 2020. Serait-elle capable d’accepter cette défaite parfaitement inattendue, une authentique surprise de chez surprise, si le cas advenait ? Battue ou très mal élue, une nouvelle preuve, en tout cas, que l’étiquette Trump a été plus un boulet qu’autre chose mardi aux Etats-Unis.


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15h24

Trump, ses candidats et le New-Hampshire

Donald Trump, que l’on sait peu porté sur l’exigence d’exactitude des chiffres, affriche que lui et ses candidats ont passé une très bonne soirée mardi soir. La réalité est, beaucoup, beaucoup plus contrastée. En vérité, ses candidats, parfois proches de l’extrême droite, souvent des milieux complotistes, et qui tous contestent la légitimité de l’élection de Joe Biden en 2020, ont plutôt été des boulets dans la conquête des électeurs et électrices modérées lors de cette élection.

C’est le cas, par exemple, pour le concurrent républicain défait dans le New Hampshire, dont on vient de parler, Don Bolduc. Sur son réseau social, Donald Trump affirme que Bolduc est « un bon gars » mais il estime que s’il a perdu mardi soir, c’est parce qu’il a désavoué la théorie de la fraude électorale en 2020 après avoir gagné sa primaire. « S’il était resté fort et authentique, il aurait gagné facilement. Que cela serve de leçon !!!! »


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15h03

Partie facile finalement pour les démocrates au New Hampshire

Au New Hampshire, en Nouvelle-Angleterre, un état tangent, qui vote plutôt démocrate ces dernières années, les démocrates ont sauvé leur sénatrice, Maggie Hassan. Et même largement : la « Needle » du New York Time estime qu’à la fin du dépouillement elle devrait l’avoir emporté de +9 points sur son adversaire républicain.

Ces derniers jours pourtant, plusieurs sondages avaient donné une courte avance au républicain. C’est ce qui a contribué à l’ambiance médiatique des dernières semaines qui allait vers un possible raz-de-marée républicain si même ce siège relativement sur pour les démocrates pouvait basculer à droite. Pas ailleurs, les deux sièges de députés à la Chambre des représentants restent aussi démocrates.

14h42

Profession charcutier électoral

Dave Wasserman est un expert électoral respecté et suivi aux Etats-Unis. Alors que son job est littéralement de parler des moindres bascules de quelques votes dans tous les comtés du pays, il est quand même suivi par plus de 600.000 personnes sur Twitter. Il a passé la nuit muet, car il était au « bureau de décision » d’un des grands médias américains qui projettent les résultats dans chaque Etat, chaque circonscription, chaque comté.

Sorti de « la plus folle nuit électorale » de sa vie. Il a fait un premier commentaire… sur le redécoupage électoral. « Les républicains ne seraient pas les légers favoris pour gagner le contrôle de la Chambre à cette heure s’ils n’avaient pas été en mesure de faire du charcutage électoral dans beaucoup plus d’États que les Démocrates. Et, les démocrates n’auraient la petite majorité qu'ils ont actuellement si les tribunaux n’avaient pas invalidé les cartes électorales charcutées des républicains en Floride, Caroline-du-Nord, Pennsylvanie et Virginie au cours des sept dernières années. »


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En clair, d’après lui, vu les résultats, la seule chose qui peut donner la majorité aux républicains, c’est qu’ils ont massivement trafiqué la carte électorale pour qu’elle leur soit plus favorable, parfois outrancièrement. La justice a parfois invalidé ces découpages électoraux partisans, donne une chance aux démocrates, mais sans doute pas assez. La carte de cette année est nouvelle : tous les dix ans, après le recensement, la carte est refondue, et le plus souvent ce sont les législatures des Etats qui redécoupent… Elles sont souvent républicaines. Même si les démocrates ne se privent pas, ils ont tout simplement moins l’occasion de le faire..

14h18

Le problème new-yorkais des démocrates

Et si les démocrates perdaient ces élections à cause de… New York ? La mégalopole de la côte Est est ultrahyper démocrate. Son poids démographique emporte largement le reste de l’Etat éponyme, malgré quelques bastions républicains dans le Nord, notamment. Sur les 27 sièges de New York à la Chambre, les démocrates en avaient gagné 21 en 2020. Cette année, il n’y a en plus que 26, et ils sont en passe de n’en faire élire « que » 15. 13 sont déjà élus, sept sont encore incertains, dont deux seulement à l’avantage des démocrates d’après la « Needle » du New York Time. Bref, il se pourrait bien que les cinq sièges dont avaient besoin les républicains pour faire basculer la Chambre soient là !

Alors, les New-Yorkais et New-Yorkaises tournent le dos aux démocrates ? Pas forcément. Ce mardi avait aussi lieu l’élection du gouverneur de l’Etat. La démocrate élue, Kathy Hochul, arrivée à la tête du gouvernement local à la suite de la démission d’Andrew Cuomo pour harcèlement sexuel, a été très critiquée pour sa campagne jugée mauvaise. Résultat, elle ne l’emporte que de 5,4 points de marge sur 93 % des bulletins dépouillés, bien moins que Cuomo en 2018. Or, aux élections de mi-mandats, les candidats locaux peuvent souvent profiter d’un bon candidat à l’échelle de l’Etat, pour le poste de gouverneur ou de sénateur, par exemple. Cette année, ça a été plutôt un malus pour les démocrates ici. Rien ne dit, pour le moment, qu’il s’agit d’un changement plus structurel.

14h04

Grands Lacs bleus ?

Les démocrates ont gagné le contrôle total du gouvernement dans le Michigan, c’est-à-dire le poste de gouverneur et la majorité aux deux chambres du congrès local de l’Etat. Ils pourraient faire de même dans le Minnesota. Important dans ces Etats des Grands Lacs, qui avaient en grande partie fait défaut à Hillary Clinton en 2016 alors que c’était vu comme « le mur bleu » qui rendait impossible la victoire de Donald Trump.


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13h36

Des indices pour expliquer la bonne tenue des démocrates

Il faudra de longue analyse, et surtout attendre que chaque bulletin soit bien compté pour comprendre ce qu’il s’est passé ce mardi aux Etats-Unis. On commence quand même à avoir quelques indices pour savoir pourquoi les démocrates ont bien mieux résisté que prévus. D’après le sondage sorti des urnes de CNN, ce serait grâce à la mobilisation des moins de 29 ans : ils ne représenteraient que 12 % des votants et votantes de mardi mais ils auraient voté démocrate par une marge de +28 points ! De quoi contrecarrer les « seulement » +10 points côté républicains chez les 45-64 ans, qui représenteraient pourtant 39 % des votants et votantes de mardi.


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13h10

Coup de billard à trois bandes

Visiblement, la mauvaise qualité de nombreux candidats républicains, souvent proches de l’extrême droite, a fait perdre des gains potentiels au parti conservateur. Ils ont pourtant passé le cap des primaires, car ils mobilisent fortement leur base. Parfois grâce aux démocrates ? L’auteur Noah Rothman, fait un trait d’ironie sur Twitter : « On doit considérer que chaque dollar que les démocrates et les groupes affiliés ont dépensé pour soutenir aux primaires les républicains qui nient le résultat des élections, aussi cynique que cela puisse être, était de l’argent bien dépensé. »


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12h41

Rappel sur le fonctionnement du Sénat

Les démocrates gagneront le contrôle du Sénat s’ils remportent 2 des trois courses en Arizona, Nevada et Géorgie. Mais comment, puisque ça ferait 50 démocrates et 50 républicains ? Tout simplement parce que le Sénat est « présidé » par le ou la vice-présidente des Etats-Unis. En l’occurrence, en ce moment, la démocrate Kamala Harris. En cas d’égalité, sa voix « casse l’égalité ». Donc, à 50/50, avec une présidence démocrate, ce sont les démocrates qui gagnent.

Mais… Il y a un « mais ». Ce 50/50, c’est avec ce rapport de force que les démocrates contrôlent le Sénat depuis janvier 2021. Ce contrôle est relatif car un sénateur démocrate de Virgine-Occidentale, Joe Mancin, est très à la droite du Parti démocrate. Autant vous dire que si les démocrates finissaient la séquence avec 51 voix, ça serait vraiment la fête pour eux.

12h22

Républicains ? Démocrates ? Aucun intérêt pour le Kremlin

Il est midi passé et le suspense reste entier sur l'issue de ces midterms. Une attente qui ne passionne guère (tiens donc ?) de l'autre côté de la planète, en Russie. « Ces élections, dans le fond, ne peuvent rien changer. Nos relations sont mauvaises pour le moment et le resteront », a lancé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Ok mais nous, ça nous intéresse, donc on va continuer à liver.

12h00

La dernière projection de NBC

La dernière projection de NBC donne 210 à 220 sièges aux démocrates et 215 à 225 sièges aux républicains à la Chambre de représentants. La majorité est à 218, il y a, donc, un léger avantage aux républicains et une petite change aux démocrates pour garder leur majorité. Cela ne devrait plus bouger avant la nuit prochaine chez nous.

11h47

La cancel culture-han

Chaque pays a son lot de vieilles lois jamais abolies. Certaines prêtent à sourire, d’autres moins. Les habitants et habitants du Tennessee, un Etat très républicain, ont finalement décidé en 2022 qu’il fallait finalement bannir l’esclavage comme punition légale. Encore une victoire des « wokes » !


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11h25

Introspection is coming

Toujours côté républicain, on approche le nervous breakdown sur le plateau de Fox News, la célène chaine info au biais pro-conservateur. L'auteur républicain Marc Thierssen estime que dans le contexte ( « la pire inflation depuis des decenies », « la pire vague de criminalité depuis les années 1980 », « la pire crise migratoire de l'histoire des Etats-Unis »...) ne pas avoir de vague rouge est un énormement problème pour les républicain, qui vont devoir faire une profonde introspection. Et c'est donc un conservateur qui le dit.


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11h03

Kevin McCarthy, leader des républicains à la Chambre, parti pour sauter ?

«Il est clair que nous allons reprendre la Chambre des représentants », c’est ce qu’à dit, tard dans la nuit américaine, le ténor républicain Kevin McCarthy. C’est lui qui est pressenti pour devenir le leader de la Chambre, en remplacement de la démocrate Nancy Pelosi, si la majorité bascule effectivement. On lui souhaite de ne pas rentrer dans l’histoire en s’étant trop avancé. Et on lui souhaite bonne chance pour gérer – ce qui reste le plus probable — une majorité républicaine entre 1 et 6 sièges.


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En fait, certains analystes se demandent ouvertement si le leader de l’actuelle minorité ne va pas faire les frais du résultat très décevant des républicains, sachant que le caucus est divisé entre conservateurs modérés (de plus en plus rares) et ceux carrément d’extrême droite. « N’est pas Nancy Pelosi qui veut », dit même un démocrate, qui sait qu’une telle phrase ne peut qu’énerver dans le camp d’en face, tellement cette figure démocrate est détestée des républicains.

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