C’était une promesse de campagne du candidat Macron.
Lors du Conseil de politique nucléaire, le président de la République a annoncé l’implantation de deux réacteurs EPR2 sur le site de la centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas (Ain).
Macron tranche en faveur du Bugey
On sait désormais l’identité des trois sites qui accueilleront ces réacteurs nouvelle génération d’ici 2037. En effet, si les deux premiers étaient déjà connus, à savoir Penly en Seine-Maritime et Gravelines dans le Nord, le choix du troisième n’était pas encore arrêté.
Deux lieux étaient en concurrence : Tricastin dans la Drôme et Bugey dans l’Ain. Finalement, Emmanuel Macron a tranché en faveur du site aindinois.
« Le Conseil de politique nucléaire a décidé de retenir, avec l’appui des élus du territoire, le site de Bugey pour l’implantation de la troisième paire de réacteurs EPR2, après Penly et Gravelines », indique un communiqué de l’Elysée.
Les études se poursuivent à Tricastin (Drôme)
« La localisation de la première phase du programme de construction d’EPR2 est ainsi désormais arrêtée. Les études techniques et les analyses se poursuivront sur le site de Tricastin dans la perspective d’accueillir de futurs réacteurs nucléaires », est-il toutefois précisé.
Implantée à 45 km à l’est de Lyon, la centrale nucléaire du Bugey a été mise en service entre 1972 et 1979. Quand ses quatre réacteurs sont en capacité, elle développe une capacité de 900 MW. Récemment, un réacteur a dû être stoppé parce que le fleuve Rhône était trop chaud.
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