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Trop de  » bon  » cholestérol peut être nocif pour la santé

Jade Boches
Par Jade Boches
Biologiste et journaliste scientifique de formation, je m’intéresse particulièrement aux progrès de la médecine, à l’actualité des laboratoires, et à toutes les merveilles que recèle notre corps et notre esprit !"
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Des chercheurs américains ont découvert qu'à partir d'un certain seuil, le " bon " cholestérol (HDL), favorisait le risque de maladies cardiovasculaires chez une personne, au lieu de l'en préserver.
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Comme on dit, il ne faut pas abuser des bonnes choses et notamment du  » bon  » cholestérol. Des chercheurs de l’Université d’Emory, aux Etats-Unis, ont découvert que des taux trop élevés de lipoprotéines de haute densité (HDL ou « bon » cholestérol) peuvent être associés à un risque accru de crise cardiaque et de décès. Leur étude a été présentée lors du Congrès ESC 2018.

Tout d’abord, HDL est considéré comme un  » bon  » cholestérol, car il est impliqué dans le transport du mauvais cholestérol (LDL) vers le foie, où il sera détruit. Il participe donc à la réduction du risque d’athérosclérose et de l’obstruction des artères. Mais que se passe-t-il lorsqu’il y a trop de cholestérol HDL ?

Pour le savoir, les chercheurs ont suivi 5 965 personnes, âgées en moyenne de 63 ans. La plupart souffraient d’une maladie cardiaque. Ils ont alors été répartis en 5 groupes, selon leur taux d’HDL : moins de 30 mg/dl de sang ; 31-40 mg/dl ; 41-50 mg/dl ; 51 à 60 mg/dl ; et supérieur à 60 mg/dl. Au terme d’un suivi de 4 ans, 13 % des participants sont décédés d’une cause cardiovasculaire.

Un taux de  » bon  » cholestérol optimal

Les scientifiques se sont rendu compte que les personnes avec le plus faible risque de décès étaient celle possédant un taux de HDL compris entre 41 et 60 mg/dl. En dehors de cette fourchette, le risque était accru. Supérieur à 60 mg/dl, le risque de crise cardiaque ou de maladies cardiovasculaires augmentait de 50 % par rapport aux personnes avec un taux de  » bon  » cholestérol optimal. Sous de trop hautes concentrations de HDL, ce dernier semble donc dysfonctionner et favoriser le risque de maladies cardiovasculaires chez une personne, au lieu de l’en préserver. Des recherches supplémentaires sont encore nécessaires afin d’élucider les mécanismes de ce paradoxe.

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