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C'est une conséquence de la mise en quarantaine des populations en Chine, avec l'épidémie liée à la nouvelle souche du coronavirus Covid-19. Sur son site Earth Observatory, la Nasa rapporte que les taux de dioxyde d'azote (NO2, gaz nocif émis par les véhicules à moteur, les centrales électriques ou encore les industries) dans l'air sont en chute libre depuis le début de l'année en Chine. Ainsi, selon des observations effectuées par les satellites de la Nasa et de l'Agence spatiale européenne (Esa), les taux de NO2, surtout dans le nord-est du pays et du côté de la région de la capitale Pékin, sont passés de plus de 500 μmol/m² par endroits début janvier à moins de 125 μmol/m² un mois plus tard.
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« C'est la première fois que je constate une baisse aussi spectaculaire sur une zone aussi large pour un événement spécifique », indique Fei Liu, chercheuse sur la qualité de l'air à la Nasa. Une baisse du dioxyde d'azote avait été constatée aussi en 2008, avec la récession économique, mais elle avait été beaucoup plus progressive. De plus, en Chine, les taux baissent avec le Nouvel An lunaire (fin janvier), mais remontent ensuite. Cette année, rien de tel : la baisse est bien plus durable et importante, selon Fei Liu.
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Jusqu'à - 30 %
Même si les niveaux globaux de NO2 sont moins importants en Chine en 2020 en comparaison avec les autres années en raison d'une nouvelle réglementation environnementale dans le pays, les comparaisons avec les données de la période 2005-2019 montrent que les concentrations de NO2 dans l'est et le centre de la Chine sont en baisse de 10 % à 30 % par rapport à la normale observée en cette période de l'année.
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La situation est probante à Wuhan. Depuis le 23 janvier 2020, cette ville du centre de la Chine est coupée du monde. Il s'agit du foyer de l'épidémie. C'est dans cette région que les premières baisses ont été constatées, comme l'indiquent les images ci-dessus, qui montrent la baisse traditionnelle que connaît la ville lors du Nouvel An, puis la remontée.
Ce que disent les cartes dans leur évolution, c'est qu'avec nos emplois, nous avons aussi exporté notre pollution (USA et Europe du Nord) et notre problématique actuelle est de rapatrier nos production en contenant la pollution.
@justinien
au lieu de désarchiver les rapports, faites travailler les ingénieurs, urbanistes et architectes écologistes, parce que des solutions existent.
cdt
Si j'ai bien compris cet article, il semblerait donc que la quantité de chinoises est de chinois est inversement proportionnelle à la qualité de l'air sur la planète, et vice versa.
Et voila, vous êtes victime de la confusion soigneusement entretenue par le GIEC qui mélange hypocritement les vrais problèmes de pollution et le faux problème d'un prétendu réchauffement anthropique.