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Pénuries de matières premières : vers des hausses de prix pour les produits alimentaires, selon le PDG de Système U

«Nous sommes actuellement en discussion avec nos fournisseurs pour trouver une solution», a indiqué le PDG de Système U.
«Nous sommes actuellement en discussion avec nos fournisseurs pour trouver une solution», a indiqué le PDG de Système U. FRED DUFOUR / AFP

Des négociations sont en cours entre l'enseigne et les fournisseurs pour limiter la répercussion des pénuries sur les prix.

«Le mot pénurie risque d'être à la Une ces prochains mois», analysait ce matin Dominique Schelcher, le PDG de Système U invité au micro de RTL. Après l'alerte sur les pénuries de blé dont la production a baissé d'environ 30% cette année, le patron des magasins Système U a répondu aux inquiétudes des consommateurs sur le risque d'augmentation du prix des pâtes à la rentrée. «Nous sommes actuellement en discussion avec nos fournisseurs pour trouver une solution mais nous avons en face une vraie réalité», a-t-il indiqué.

Pénuries de blé, de café, ou encore de métal, les produits qui manquent à l'appel sont nombreux. Les raisons de ces pénuries sont principalement dues à la baisse de production mondiale de matières premières impactée par les évènements climatiques et combinée à une reprise économique intense explique le PDG avant de rappeler que les premiers concernés sont les agriculteurs. Mais pour Dominique Schelcher, la hausse de prix automatique prévue dans les contrats fournisseurs ainsi que l'augmentation de la nourriture animale pourrait se traduire «par une éventuelle hausse sur certains produits».

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Des décisions attendues à la rentrée

Aujourd'hui, si le prix moyen du paquet de pâtes est environ de 1,5 euro le kilo, il n'est pas possible pour l'heure de savoir de combien il pourrait augmenter. «Un industriel a pris la parole cette semaine, un producteur de pâtes qui a cité un chiffre d'environ 10 centimes [d'augmentation] par paquet», explique le PDG, qui ajoute «qu'on est en est pas encore là». Pour le moment, les négociations entre l'enseigne et les fournisseurs sont en cours. «Arrive l'heure de la rentrée où les décisions seront prises», a précisé le patron de l'enseigne.

À la question «Est-ce que manger coûtera plus cher demain ?», Dominique Schelcher a répondu : «sans doute, sur certains produits». «Il y aura peut-être un impact notamment sur la période de fin d'année sur certains produits frais où l'alimentation animale a augmenté, mais on n’en est pas encore là». Le PDG rappelle que la grande distribution a des solutions pour maintenir des prix d'achat compétitifs pour les clients, comme proposer des prix coûtants sur certains produits de nécessité (fruits et légumes etc...).

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94 commentaires
  • singio

    le

    On prépare les GJaunes de la rentrée ? Déjà !.

  • POPOL 2

    le

    Dans mon supermarché samedi un peu désert, j'ai constaté l'obésité qui touche 70% des visiteurs. Si j'écris cela c'est que je suis moi-même obèse et une victime (consentante) de la (sur)consommation. Il y a 6 mois j'ai décidé de stopper la consommation de sucres et d'autres produits très nourrissants (pain blanc ou fromage râpé par exemple) et de me consacrer à l'élaboration de soupes faites de légumes frais de saison et de me nourrir de fibres. Bien sûr plus de kébabs ou autres fast food. Je pratique aussi un peu de vélo. J'ai perdu 25 kilos en 6 mois (environ 800 g par semaine) et ma note de courses a été divisée par 2... J'espère ne pas craquer mais une chose est sûre nous mangeons trop et trop sucré et salé. J'ai aussi stoppé la viande rouge et je mange un morceau de viande blanche par semaine. Ce que je veux dire c'est que si les prix augmentent, il faut consommer un peu moins et c'est bon pour la santé. J'ai travaillé dans le milieu de la santé et je vous assure qu'il n y a pas d' octogénaires obèses. J'espère que mon humble message contribuera bien modestement à inciter les gens à moins consommer pour leur santé.

  • Équité

    le

    Et quand la pénurie sera finis les prix ne rebaisseront pas bien entendu lol

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